argent avdidité

Fric, flouze, blé et autres avidités...

Par Le 25/08/2010

L'avidité sacralisée.

La Guémara nous enseigne que de Roch Hachana à Yom Hakipourim, la Parnassa de chacun est fixée pour toute l'année (Traité Bétsa 16a), sauf les dépenses pour le Chabbat, Yom Tov et les Mitsvote.

Cependant, le Baal Chem Tov nous explique que chaque homme naît avec sa Parnassa. En fautant, il perd cette capacité, et doit alors travailler à la sueur de son front (en hébreu front-Métsah', dont la valeur mathématique équivaut au mot Hatslah'a-réussite, le nombre étant de 138 soit en hébreu חלק/une part, comme il est dit dans Pirké Avote (4/1), "quel est le riche, celui qui se réjouit de sa part/חלקו"), car le travail étant devenu une peine après la faute d'Adam Harichone. La faute principale étant la profanation du Bérite, de l'Alliance Sainte.

Il est d'autant plus choquant, que les Yamim Noraïm, les Jours Terribles, deviennent des foires boursières. Comment peut-on être aussi naïf ?

Ne pas respecter les Mitsvote toute l'année et arriver pour arracher aux juifs qui prient à la synagogue quotidiennement, l'honneur, le mérite ou la chance, d'ouvrir le Héh'al pour recevoir, la bérah'a. Qui peut croire qu'un juif qui profane Chabbat et mange des aliments Tarefs et interdits, peut remporter la cagnotte de l'année ?

A part ceux intéressés de cet argent, pour renflouer les caisses de la synagogue (eh oui, il faut bien de l'argent pour les sorties, la table de ping-pong, les beaux lustres et la tapisseries luxuriantes !), quelqu'un essayant de pratiquer simplement Torah et Mitsvote en sera écoeuré, ce qui est bien normal. Le seul point positif, c'est d'alimenter les caisses d'aides sociales pour les familles défavorisées. Mais un pauvre n'a pas à manger toute l'année, pas seulement pendant les fêtes.

Si un Tsadik, qui a réparé ses fautes dans ce Monde, se trouve pauvre et n'utilise que le minimum, d'où provient la richesse des Réchaïm ?

 

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