Allons zenfants de la fratrie ou le déni des artistes

Allons zenfants de la fratrie ou le déni des artistes

Survivants. Nous sommes des survivants. Des massacres, pogroms et diverses shoah. Mais le coup de massue revient désespérément à l’assimilation. Que ce soit l’europe ou les etats-unis, le monde des artistes a su massacrer 1800 de protection séculaire. On parlera principalement de la France, d’hier et d’aujourd’hui. Si les artistes des années 30 à 60 cachaient leur identité juive, et l’on comprend pourquoi, il en est toutefois autrement avec ceux des générations suivantes. Que ce soit Roger Hanin et ceux d’après, la revendication de leur identité juive était affichée, mais très nuancée. Ce qui n’est pas le cas de Darmon, Boujenah, Anconina, Timsit, Arthur, Elmaleh, Bruel (benguigui), Semoun, J.Cohen et Hanouna. Ce qui pose un véritable cas de conscience. Dans une démocratie républicaine comme la France, le droit à la vie privée est sacré. Soit. Mais se mixer à des goyim du matin jusqu’au soir, montre un bien piètre exemple. S’ils savaient que la Torah postule que les enfants non juifs ne sont pas considérés comme ses propres enfants. Eh oui, au-delà des bonnes manières et de l’universalisme tirant sur du pluralisme tunisien, sans prononcer l’humanisme post philosophique algérien inculqué à Oran et Alger, renforcé par une destruction identitaire des communautés par un consistoire napoléonien et des hommes de main de l’Alliance progressiste, on oublie bien vite que le statut d’homme public préjudice à l’ensemble du Peuple juif. Comment ne pas se sentir responsable de l’assimilation en France, lorsqu’on représente le fleuron de cette perte d’identité. A travers des émissions, des shows et des films ravageurs (de la vérité si je mens à qu’est-ce que j’ai fait au bon D), ils ont véhiculé la permissivité de la relation mixte. Voir même, ils l’ont transcendé. Ceux qui auraient pu être de bons juifs, ont simplement massacré la jeunesse juive française. Bénéfices et gloire obligent, il fallait s’ouvrir à un public plus large que le communautarisme tant de fois décrié.

Lorsqu’un individu faute (soit dit, tout le monde) ou réalise des mitsvote, cela le concerne principalement, bien que l’influence spirituelle et sociale se répercute sur tous les juifs, où ils se trouvent. Mais en tant qu’homme public, on se place dans un tout autre contexte : fauter et faire fauter. Dans ce cas-là, le symbole de ces artistes assimilés et assimilant, est la réussite de l’assimilation dans toute sa splendeur. Sans parler des clichés et de la moquerie acerbe du Monde juif et de ses dirigeants spirituels (sur lesquels il y a beaucoup à dire…).

Le problème est que ces gens sont généralement sympathiques et on ne peut les clouer au pilori de cette façon. Apparemment. S’ils savaient à quel point leur ignorance de la Torah est déprimante. S’ils connaissaient un cinquantième des œuvres extraordinaires qui ont été écrites, généralement dans le malheur et les affres de l’exil. S’ils comprenaient que faire Téchouva est dans le cœur et la pratique, et que ce n’est pas si difficile que cela. Qu’aucun juif n’est obligé d’appartenir à un courant ou que l’habit ne fait pas le rabbin. Qu’il n’y a aucune obligation de devenir orthodoxe pour revenir à Hachem, à sa Torah et à Son Peuple. Mais de porter l’éveil spirituel haut et fort à travers une réalisation de la halah’a instituée, et non par un groupe de (non-)juifs progressistes et pernicieux.

Si encore, ils n’étaient pas au courant, peut être que la gravité de leurs actes en serait moindre. On ne peut prétendre à l’ignorance, lorsqu’elle est provoquée et désirée.

Certains se servent même de symboles juifs sur scène pour faire vibrer l’appartenance communautaire d’une partie du public, elle, juive. Evidemment cela fait plaisir. Mais c’est simplement acheter nos âmes.

Chacun n’a de compte à rendre qu’à Hachem, lorsque cet individu reste dans le privé. En tant qu’homme public, ils ont des comptes à rendre à leur Peuple. Si leur souvenir reste dans les magazines médiatiques, ils seront à jamais reconnu comme responsables de l’éradication d’une frange importante de notre Peuple.

Il est toujours temps de changer et de sanctifier le Nom d’Hachem, aux yeux des goyim, mais surtout aux yeux des juifs.

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