La vérité (et désolé des fautes d'orthographe) c'est qu'il y en a marre.
Avant tout, quelques remarques:
- la notion du Bien et du Mal existe dans la Torah, à ceci prés qu'elle n'est pas dualiste. Il n'y a pas de véritable dualité entre le Bien et le Mal, notion complétement catho, qui place leur divinité trés maculée au même niveau que le Mal. Comme le dit le Talmoud, Hachem crée (au Présent, soit chaque jour) la Lumiére et crée le Mal. Non seulement c'est une création divine, donc assujeti à Sa Volonté, mais de plus, il n'est pas dit qu'Il crée le Bien et le Mal. La dualité se retrouve entre la Lumière et le Mal. Le Bon et le Bien sont des Attributs divins, et le Mal n'existe que pour accéder au Bien, soit, non faire du Mal pour le Bien, mais s'élever au-dessus du Mal et le contourner, pour arriver au Bien. C'est le sens qu'Hachem est Bon et Bonnifie. Bon en tant qu'Attribut Divin, Bonnifie à l'aide du Mal présenté en tant que choix à l'homme pour le surpasser et devenir Bon.
- La notion du posititif et négatif, est étrangére à la Torah, car elle référe à l'energie, et non au choix. L'origine se trouve dans les religions de l'extrême-orient. Hachem n'est pas une énergie, ni la néchama (l'âme), puisqu'elle-même est une partie d'Hachem (comme une goutte d'eau dans la Mer, qui a sa propre identité, mais sa cohérence et son existence sont induites par la Mer. De plus, et cela est trés important de le comprendre, cette goutte d'eau est rattachée à la Mer, mais n'amoindrit pas la quantité et la qualité de la Mer)
- L'ignorance de la Torah, inimaginablement illimitée, il suffit de voir le nombre de livres à travers les Siècles, ainsi qu'aujourd'hui, n'est pas une preuve de pauvreté spirituelle, mais un refus totale de réaliser le but de notre venue dans ce Monde. Alors, oui, on peut se sentir proche du spirituel et de l'ésotérisme, mais sans foi claire et précise, et surtout sans pratique, on chute dans l'impasse béatifique de certaines croyances, étrangére à la Torah (et je n'emploierai pas le terme Judaïsme, qui est un fourre-tout pour folkloriser la Torah )
- On peut toujours se limiter au minimum, en allumant une simple Hanoukia, sans connaître et respecter les lois, tout comme on allume le sapin...Oui, cela fait chaud au coeur, mais bon, ça y est, faut dépasser la mesure émotionnelle pour accéder au lien divin véritable. Sans annuler ce lien émotionnel, mais en le travaillant.
- La Torah n'est pas un livre de morale, ni un recueil historique, encore moins un ouvrage d'aventure. Ce n'est pas non plus la divulgation du Verbe Divin ou la Parole Divine, comme l'ont traduit certains théologistes non juifs. La Torah est la Pensée Divine dévoilée au Peuple juif, à lui seul, dans notre réalité, ce Monde. Réaliser la Torah, c'est executer la Volonté d'Hachem.
- Le lien avec Hachem est trés proche, mais l'éloignement est le seul moyen pour éradiquer ce Lien, qui quoiqu'il en soit, existe toujours. La gravité des fautes, surtout dans notre génération, est la clef du Mal pour empêcher un juif ou une juive, de franchir les obstacles et se rapprocher d'Hachem. On faute ? Bon, c'est pas trés bien, c'est vrai. Il suffit de reconnaïtre ses erreurs et de commencer un nouveau départ. Effectivement, cela demande quelques fois de réajuster notre vie sociale. Mais l'erreur est de se focaliser sur ses fautes, pire, que cela devienne un empêchement pour se reconnecter. La masse des fautes ne pourra jamais surpassée l'immensité du Retour à Hachem. La réalité d'une faute n'est en rien comparable à la réalisation d'une Mitsva (sefer hah'yzonote). Ce n'est évidemment pas une raison pour continuer à fauter en se disant que ce n'est pas grave. Car à ce moment, on se place dans la conjoncture du moréde, celui qui faute contre Hachem par décision. Dans ce cas, la personne est déclarée Kofer baIkar, soit, anti-Torah. Et elle n'est plus considérée comme juive, à moins de faire Téchouva.
- Il existe un fossé énorme entre un juif qui faute car trop faible pour lutter et dépasser ses mauvaises habitudes, donc ses fautes, d'un juif qui rejette son appartenance et sa croyance, et qui touche au plus précieux: la Foi en Hachel ET sa Torah.
- Chaque juif, quelque soit sa connaissance et son état, a la capacité de se réaliser, sachant que la réalisation des mitsvote, est à la portée de tous. La Téchouva n'est pas le repentir de ses fautes, c'est le retour à la Source, comprenant le repentir qui n'est que le premier niveau, le plus basique, mais d'une importance extrême, puisqu'on reconnaît s'être trompé.
- L'âme d'un juif se décompose comme tel: les âmes provenant de Yaakov, et dont l'appartenance se vérifie par 3 axes: être miséricordieux (désolé de ces termes si emprunt de théologie catho), être réservé (en fait, l'inverse de l'effronté qui pousse l'individu au Monde de Tohou, il n'y a plus de régles ni de limites) être généreux (envers soi et les autres, c'est aussi reconnaître le Bien dans autrui)
- et les âmes provenant de Amalek, même si leur enveloppe est juive halah'iquement, et qui ne peuvent s'elever qu'à travers le Tsadik, raison pour laquelle Moché Rabbénou a prit le Erev Rav
- le Erev Rav rabati, qui sont les maîtres de ces Erev Rav, et qui ont pour raison de faire fauter le Peuple Juif, et peuvent prendre n'importe quel profil
- Les goyim, qui ont pour but de réaliser, principalement 7 Lois de Noah', et ne sont en rien délaissés par la Torah. Leur but ultime est de croire en Hachem, sans représentation iconique.
voilà pour l'instant
Tromper soi-même est une chose. Se couper de la Torah, c'est crier haut et fort qu'on n'est plus juif