Par
zetadahya
Le 25/08/2010
Il existe la notion de Racha et de Tsadik. Le Bénoni n'est qu'une tare conjoncturelle due à la pauvreté de son enthousiasme. Il faut reconnaître une chose. Que ce soit le Tsadik ou le Racha, aucun n'a peur d'arriver à sa fin. Le Bénoni, lui, se satisfait de ce qu'il ne veut pas être. Par peur, ou par lâcheté. Le pire, c'est qu'il rapporte et déforme des concepts juifs à sa guise. Par exemple, Hasaméah' Béh'élko, celui qui est riche car se réjouissant de sa part dans ce Monde. "Moi; je suis un petit, un juif simple. Les Grands sont là pour me guider. Pour moi, à mon niveau, je fais Téchouva tranquillement, à mon allure."
Rien ne vous choque ?
Il ne parle que de lui. Moi et moi. Hachem n'existe pas dans son discours. Qui peut se vanter de connaître ses vraies limites, son véritable niveau ?
La Téchouva, ce n'est pas engranger comme un forcené des pilpoulim talmudiques entre 4 (planches ?) murs, ni rester cloîtrer dans ses habitudes quotidiennes boulot-dodo-et superficiellement cours de Torah. C'est se surpasser. Ceux qui disent que la Téchouva aujourd'hui c'est ramener doucement les gens, petit à petit, par des paroles mielleuses, ont raison. Mais ce n'est que le début.
La Téchouva Chéléma, c'est avant tout se considérer comme faisant parti du Peuple Elu, dont le rôle est de réparer le Monde. C'est dans cette sublimation que l'on en arrive à réparer ses propres fautes. C'est alors que l'on comprend que nous sommes effectivement insignifiant devant Hachem, mais que Lui est Notre Créateur, et qu'il n'est pas possible de mépriser la grandeur de Ses créatures. Nous, juifs, avons une Néchama, qui fait partie intégrante d'Hachem. Se dire Bénoni,