Les Pirates Juifs

Les tonneaux de Rhum, l'odeur de la poudre, les cris sauvages de l'abordage, les glissements de sabres et le drapeau noir à tête de mort, sont les principaux symboles de la piraterie.

Les Pirates, qui pillaient les bateaux de commerce, prennent leurs origines dans l'antiquité. Déjà, à l'époque des Hasmonéens, on retrouve des actes de piraterie. Flavius Joseph rapporte qu'en l'An 63, avant l'ère vulgaire, alors que le second Bet Hamikdach était encore à sa place, le Roi Hasmonéen Horkanous accusa son frère Aristoboulous, "d'actes de piraterie dans la mer". Une centaine d'années plus tard, en 61 de l'ère vulgaire, Plutarque rapporte que la couronne romaine due faire appel à Pompée pour anéantir les flottes pirates, qui écumaient la Méditerranée, de la Sicile jusqu'au port de Jaffa, repaire, à cette époque, de dizaines pirates juifs. Ces derniers attaquaient les navires romains qui livraient Rome d'Egypte, en blé et autres céréales importantes. Cela se passait, alors que la grande révolte des juifs contre l'empire romain était à son comble. Le Midrash (Tanh'ouma) lui même rappelle que les pirates étaient un des plus grands dangers pour les juifs qui sortaient en mer. En 67, Pompée nettoya en quarante jours la mer de ces opposants politiques (juifs) et sociales (pirates de tous bords). Quelques centaines d'années plus tard, alors que Rome tombait aux mains des barbares, et que seul subsistait l'Empire Romain Byzantin, les pirates reprirent leurs exactions.

A la fin de la période des Guéonim de Babel, quatre Grands Sages prirent la mer, partant de la ville Béeri, au Sud de l'Italie. Des pirates les capturèrent. Seulement, Hachem veilla à ce que les sages fondent les Grands Centres de la Torah qui suivirent la période des Guéonim. Rabbi Moché ben Hanoh' et son fils, furent rachetés par les juifs de Cordoue, en Espagne. Rabbénou H'ouchiel et son fils Rabbi H'ananael, furent eux, rachetés par les juifs de Kairouan, en Afrique du Nord.

L'Espagne et l'Afrique du Nord, devinrent à leur tour, les Centres spirituels que nous connaissons.

 

Ce n'est qu'au début du 16éme siècle, que réapparaissent les grands marins sauvages. De cette époque, la piraterie continuera jusqu'au milieu du 18éme siècle.

Vous êtes prêts ?

Alors embarquons pour cette grande aventure qui commence !!!

Avant tout, un petit rappel. Pirate recouvre l'ensemble des commerçants, rebelles et autres renégats qui pratiquaient le vol en haute mer. Corsaire, est le nom donné aux pirates qui travaillaient sous la tutelle d'un Roi ou d'un Etat, des pirates officiels, en quelque sorte.

En 1492, l'édit d'expulsion des juifs par les Rois chrétiens espagnoles (יש"ו), provoque un exil sans précédent. Entre tortures, autodafés, conversions de force et saccages de la population juive par les autorités espagnoles militaires et ecclésiastiques, ceux qui peuvent, embarquent sur des navires. Souvent, le scorbut, les exécutions sommaires de capitaine sans vergogne, ou l'abandon de familles entières sur des îlots éloignés et sauvages, sans ressources, auront raison de la volonté de nos ancêtres.

 Colombe ou Colombus, d'origine juive certaine, établit son campement en Jamaïque en 1503. Ce qui deviendra la colonie de Colombus, servira dés, 1530, les intérêts des juifs et marranes qui s'y réfugieront. Chose incroyable, la famille de Colombe n'acceptera pas en Jamaïque de tribunal inquisitoire, et les réfugiés juifs seront en 1740 les premiers reconnus comme civils à part entière, par le gouvernement britannique. Ils seront les premiers juifs émancipés (pour le bien ?) dans le Nouveau et Ancien Monde. Les juifs de Jamaïque étendent alors un circuit commercial fabuleux, dont un des objectifs, est de couler les intérêts espagnols. Une revanche exceptionnelle s'engage. On peut encore aujourd'hui visiter la tombe d'un juif du nom de Yaakob Machiah', enterré à BridgeTown, sur laquelle figurent la Magen David à côté d'une tête de mort à os (symbole de pirate connu).

 

De l'autre côté de l'Océan et à la même époque, une famille juive grecque de Mytilène, va jouer un des plus grands rôles dans la piraterie du haut moyen âge.

Yaacoub Reïs, potier et ancien soldat, et son épouse Katalina, eurent quatre fils : Arouch, Elia, Yitsh'ak et Khizir. Elia mourut précocement, les deux derniers étaient potiers comme leur père, et Arouch marin, corsaire sur des navires turcs.

Pour fuir la misère, Arouch s'engagea à dix huit ans sur une galère de corsaires turcs. S'en suivirent plusieurs années de piraterie au cours desquelles, il se distingua par sa bravoure. La réputation d'Arudj grandit considérablement. Il fut un temps prisonnier des Chevaliers de l'Ordre de Saint Jean à Rhodes mais parvint à s'échapper. Il détourna un bateau que lui confièrent des armateurs, qu'il trahit et se rendit à Tunis.

A la mort de leur père (certains avancent qu'il a été enlevé), Khizir et Yitsh'ak vont rejoindre leur frère Arouch sous la bannière du croissant. Faussement convertis à l'islam, par intérêt, ils se feront désormais appelés Khayr ad-Din et Ish'aq. Sous le commandement de leur aîné ils vont sauver les musulmans et les sépharades fuyant l'inquisition espagnole et les conversions de force décrétées par Isabelle la Catholique en 1492. Partant de l'Andalousie vers l'Empire ottoman, terre de refuge. Sauver des musulmans et lutter contre la couronne espagnole, leur donnera un prestige important auprès des communautés juives ainsi que des musulmans. Ce fut à cette période qu'ils acquirent le surnom de « Barberousse », qui provient de l'arabe Baba Arouch, surnom de Arouch Reïss, dont la barbe était effectivement rousse. L'Empire de la Piraterie Barbaresque est alors fondé. Les trois frères vont sillonner la Méditerranée s'adonnant à la Course contre les navires chrétiens avec pour ports d'attache Tunis, Djerba, Jijel et Alger. Arouch, use de ruse et d'héroïsme (bien qu'il perdit un bras lors de la bataille de Bougie en 1512, il continua de se battre), se fit roi de la cité. Ils attaquent sur terre et sur mer, visant avant tout les bâtiments espagnols. Aidés par le Sultan, il obtint une armée navale et terrestre importante. Charles quint devra lui-même guerroya contre les frères Barberousse et reprendra Alger et Constantine. Barberousse tiendra tête à Bône (Annaba). Arouch reprend ensuite ses activités de pirates en Méditerranée, tandis que son frère Khayr ad-Din, est fait Pacha par le Sultan de Constantinople. Véritable génie naval, il sera nommé Grand Amiral de toutes les flottes ottomanes, avec plus d'une centaine de navire.

Abou Hammou, le roi tlemcénien usurpé, obtint l'appui de Charles Quint, qui accorda en 1518 au marquis de Comarès, commandant la place d'Oran, une armée de 10000 hommes qui marcha sur Tlemcen. Sachant qu'il ne pourrait faire face à une telle armée, Arouch s'enfuit de nuit, mais rattrapé dans les environs de Rio Salado, il fut transpercé par une lance. Il avait 54 ans.

 

Arouch n'était pas de grande taille mais très fort et très robuste. La barbe rouge (d'où le patronyme Barberousse selon certaines sources), les yeux vifs et lançant des flammes, le nez aquilin et le teint basané il était énergique, courageux, intrépide, magnanime et d'une grande générosité. Cruel seulement à la guerre ou quand on lui désobéissait, Arouch était très aimé, très craint et très respecté de ses soldats.

Khayr ad-Din Barberousse était grand de taille et robuste. Massif, son torse puissant révélé qu'il était habitué à l'exercice physique.

Il avait une forte barbe broussailleuse, non point rousse comme son frère, mais châtaine, de gros sourcils et de longs cils. Le front bombé, des yeux scrutateurs et un nez qui fondait sur des lèvres charnues et dédaigneuses donnaient au corsaire une espèce d'intelligence froide et peu scrupuleuse. Quant à la fossette du menton et au pli de la mâchoire, ils disaient mieux le passé peu amène du personnage. Mais son corps résistait bien aux affres du temps et à 60 ans, il resplendissait encore.

 

Seulement, il n'était pas question de traiter de la piraterie, sans rappeler le principal sujet : le service divin, soit le respect de la Halah'a . Nous ne savons pas si les frères Barberousse ou un de leurs associés, le pirate juif Sinaan de Smyrne, réalisaient les mitsvote.

A propos de Sinaan, que les espagnols surnommaient le Grand Juif, on sait qu'il était le principal allié de Arouch Barberousse et qu'il décima plusieurs navires espagnols. Une de ses plus grandes victoires navales eut lieu sur les flottes espagnoles et génoises en 1538, vers le port de Péraviza, au même endroit où vainquit Octavien les armées navales de Marcus Antonin et Cléopâtre, dans la bataille d'Actium, mille six cent ans auparavant.

Par contre, on connaît des cas de piraterie juive assez originale.

 

Certains flibustiers respectaient scrupuleusement la cacheroute à bord de leur navire. Certains emmenaient même un choh'ét . Ils ne "travaillaient" pas le Chabbat et restaient ancrés jusqu' la fin de Chabbat.

Enfin, on les reconnaissait plus simplement par leur talite katane, téfiline et kippa. La raison principale était de sauver les juifs et marranes de l'inquisition et de se venger de la couronne espagnole.

 

Parmi les plus connu, on peut citer un marrane portugais, qui reprit son nom d'origine Yaakob Kouriel. Sa famille était devenue marrane et se trouvait auparavant, proche des rois d'Espagne. Kouriel devint un terrible pirate, et avait sous son commandement trois bateaux qui se livraient à la piraterie des eaux caraïbeénnes.

A la fin de sa vie, il fit Téchouva comme en témoigne Rabbi H'ayim Vittal, dans son livre Sefer Hah'izionote (p. 456/22):

"Quinze Elloul 1605. Un bateau provenant de Venise accosta et à son bord un vieil homme de la cours d'Espagne, qui s'appelait tel (prénom anonyme) kouriel. Il vécut toute sa vie comme capitaine de trois goélettes qui se livraient à la piraterie. Il était considéré comme un prince. Son frère était Cardinal à Rome et devrait devenir Pape. Ce vieil homme abandonna toute sa fortune et sa gloire par amour de la Torah."

On sait que Yaakov Kouriel fit Téchouva Chéléma et partit s'installer à Tsfate où il étudia ensuite la Kabbala. Il fut enterré aux pieds (certains disent à côté) du Ari Zal lui-même, au vieux cimetière de Tsfate !

 

Un autre personnage se nomme David Abarbanael, descendant du fameux Rabbi Don Yitsh'ak Abarbanael . Il naquit à Haag en 1580 d'une famille juive espagnole. Le père de David décida d'émigrer vers le Nouveau Monde avec sa famille, alors que David avait dix neuf ans. Lorsque le bateau s'approcha des côtes américaines, il fut attaqué par un bâtiment espagnol. Toute la famille de David fut tuée mais lui, put se sauver. Il rejoignit l'armée de mer anglaise, et monta rapidement les échelons jusqu'à devenir capitaine officiel. Il attaquait les navires espagnols. On le surnommait Capitaine Davis et sa Goélette s'appelait Yérouchalayim (Jérusalem).

 

Un des plus connus se nommait Moché Cohen Henriqués. Il se vengea personnellement des espagnols, qui le firent travailler de force sur une de leurs goélettes pendant quatre longues années. Mais aussi en signe de solidarité avec ses frères juifs qui subirent les affres de l'inquisition. Henriqués est responsable d'un des vols les plus importants contre l'Espagne, qui réussit presque à ruiner la couronne espagnole ! En 1628, Henriqués, allié à l'allemand Piet Hein, attaquait principalement les navires espagnols qui longeaient Cuba et accumula de l'or et de l'argent équivalant à plus d'un Millions de Dollar actuel !!!

Henriqués érigea une île privée de pirates (juifs), en face des plages brésiliennes, sur laquelle il instaura une vie juive religieuse traditionnelle. L'inquisition et les états d'Espagne, malgré tous leurs efforts, ne réussirent pas à capturer Henriqués.

Le pirate le plus énigmatique, mais le plus respecté de son époque, est aujourd'hui le moins populaire :

Rabbi Don Samuel Pallagi. Il était effectivement Rav officiel et avait coutume de clamer :

J'entre armé de mon épée même dans la synagogue, car un serment j'ai fais : je ne déposerai pas mon arme tant que je ne détruise la mécréante couronne d'Espagne et l'ai totalement humilié !

Que D'… me donne et me renforce !

Il pirata les galions espagnols qui traversaient les eaux de la Méditerranée, et principalement dans la région du Maroc et de la Tunisie. Il représenta même le Maroc en Hollande et en devint au début du 17éme siècle l'ambassadeur officiel. Il s'activa à faire fuir les marranes du Portugal vers la Hollande ou en Afrique du Nord. Il érigea sur son bateau, une petite synagogue. Il fut fait prisonnier en 1615, à Londres, malgré la protection du Roi d'Angleterre. L'ambassadeur espagnol à Londres le fit écrouer pour avoir commis des crimes contre son pays, l'Espagne. Le Tribunal anglais ne put incriminer Rabbi Pallagi, faute de preuve. Il fut relâché et regagna Amsterdam. L'année suivante en 1616, il décéda.

Rav Don Shmouel Pallagi était considéré comme boucanier et non simple pirate. Il reçut une cérémonie princière lors de son enterrement où plusieurs centaines d'hollandais se pressèrent, ainsi que son ami proche, le prince d'Hollande.

Mais les Caraïbes ne furent pas les seules mers à se peupler de pirates et autres contrebandiers.

H'aïfa fut lui aussi un port de piraterie de grande envergure entre le 16éme et le 18éme siècle. A l'inverse de Yaffo (Jaffa) qui était alors le chef lieu de commerçants et diplomates européens et chrétiens. H'aïfa était quant à elle musulmane. Dahar, musulman, et bey de la ville, s'était lié aux pirates maltais qui s'étaient réfugiés à H'aïfa et plus principalement vers la baie du Carmel. Jusqu'en 1775, date de la mort de Dahar, où les pirates ne furent plus vraiment protéger. L'avènement de Napoléon sur les côtes d'Erets Israel et avant cela, sa domination sur Malte, provoqua la fin de la piraterie et éradiqua les réfugiés de H'aïfa.

Il y eut d'autres pirates juifs. Au 17 et 18éme siècles, un groupe de flibustiers écuma les côtes du Chili, entre Cuenca et Talavera de la Reina. Des juifs portugais et espagnols, s'allièrent à des protestants et à des tribus indiennes insoumises aux espagnols et portugais. Ils n'attaquèrent que des bateaux espagnols. Le musée national du Chili, détient des lettres que les pirates s'échangeaient pour communiquer entre eux, en hébreu !!!

Le Capitaine en chef de cette flotte incroyable était un juif du nom de Sabatoel Deol et son second, Reouel Dayo. L'incroyable corsaire anglais, Francis Drake, put en 1600, franchir les côtes chiliennes, conclut une alliance avec Deol et Dayo. Ils prirent d'assaut une mine chilienne dans laquelle un espagnol tuait à la tache, des dizaines d'indiens de la tribu Maapouché. Ces derniers les remercièrent et invitèrent leurs libérateurs à des festivités. Lors du festin, Deol passa son plat à un des pirates assis à côté de lui. Le plat était composé de morceaux de viande encore plein de sang de divers animaux … En 1640, Drake était déjà mort. Une armada espagnole les surprit, coulant la goélette de Deol, la "Costa Négra".

Deol survécut et réussit à sauver plusieurs caisses d'or et d'argent, en prenant lors de l'attaque, des petits canaux de sauvetage. Il s'échappa à bord du navire de Dayo qui trompa l'ennemi. Quatre ans plus tard, les espagnols revinrent en force et détruisirent le repaire des pirates ainsi que leurs bateaux. Deol et Dayo survécurent en s'échappant dans la jungle et se réfugièrent dans la tribu Maapouché. Vieux et désabusés, Deol fut poignardé dans le dos par un des membres de la tribu qui le jalousait. Dayo tua l'indien et prit soin de Deol, mais en vain. Deol mourut et Dayo l'enterra, dans cette jungle si hostile aux espagnols.

En 1665, le Cabaliste de Jérusalem, Rabbi Nathan Chapira, déclara, alors qu'il se trouvait dans le Sud italien :

Tous les juifs qui se trouvent au-dessus de l'équateur, vivent sous la domination des Nations. Mais les Dix Tribus, elles, se trouvent en dessous de l'équateur. Elles ont un royaume indépendant et ne se plient devant aucune autre nation.

 

En marge des pirates juifs se situe Jean Laffite, grande figure de la piraterie américaine du début du 19éme siècle. A la différence des autres, il n'œuvra comme corsaire, que dans un but personnel. Né à Port au Prince en 1782, sa mère, qui avait fuit l'inquisition avec son mari et ses parents, de l'Espagne vers la France, puis Saint Domingue, décéda l'année suivante. Les frères Lafitte furent donc élevés par leur grand-mère espagnole juive, Zora Nadrimal. Cette dernière leur racontait leur fuite et comment l'inquisition tortura puis assassina leur grand père (le mari de Zora) Abhorad. C'est en 1791, lors de la révolte des esclaves, que les frères Lafitte s'échappèrent en Martinique et devinrent les corsaires que nous connaissons.

Jean se maria plus tard à une juive danoise, Cristina Levine. Après de multiples péripéties, ils arrivèrent à la Nouvelle Orléans, où décéda Cristina, de fièvre et d'épuisement. Les Laffite devinrent bientôt maître de toute la Louisiane et luttèrent aux côtés des américains contre les anglais, qui essuyaient défaite sur défaite. La flotte navale pirate des Laffite se constituait de 32 navires armés, plus que la flotte maritime américaine !

4000 hommes du Tennessee, des indiens de la tribu des Choctaw, des esclaves noirs libres, des créoles et des pirates, vinrent à bout des forces anglaises, qui tombèrent lors de la bataille de la Nouvelle Orléans. James Madison octroya le pardon présidentiel à Jean Laffite et à ses boucaniers pour service et héroïsme rendus à la nation américaine. Jean et Pierre Laffite s'installèrent de nouveau au Texas, et établirent leur second royaume sur la côte de Galveston.

Jean Laffite devenu homme politique, rencontra plus tard, vers 1847, Marx et Engels.

Il est certainement enterré dans le cimetière juif de Metairie en Louisiane, dont il avait financé une des synagogues.

Malgré leurs défauts et leurs activités très surprenantes, on se rend compte que juifs ils étaient et juifs ils essayèrent de rester. La pratique des mitsvote mais aussi l'appartenance au Peuple juif, étaient si ancrées, que même des corsaires comme Jean Laffite, aidèrent d'une façon ou d'une autre, ses frères juifs. Ne pas couper les liens, telle était la devise. Car derrière leurs méfaits se cachaient la vengeance de tout un peuple contre la cruauté des nations.

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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