1. Pourquoi se marier ?
Il existe deux façons de voir l'univers : d'après la vision universelle, basée sur les connaissances générales et les produits de la société; ou d'après la vision de la Torah.
Cette dernière est fixée par le plan divin et ce qu'Il a octroyé à ses émissaires : les Rabbanim et Tsadikim. De ce fait, la raison basique et principale du mariage, est de procréer et d'empêcher les risques de perte de semence chez l'homme. Or cette Mitsva, concerne l'humanité entière et pas seulement le Peuple juif. Comment comprendre qu'aujourd'hui, des garçons et filles, célibataires, se rendent à des conférences, des cours de Torah, mais ne semblent pas si préoccupés de leur situation. Sont-ils si égocentriques, pour essayer de se parfaire, soi-disant, intellectuellement, en délaissant le principal : construire un foyer cachére et saint. Engendrer des enfants et les élever dans la Torah et les Mitsvote. Imbus de leur petite personne, ils préfèrent se côtoyer, certains en associant des principes totalement étrangers au Judaïsme, tel que Chomer Néguia. Un jour chomer néguia, le lendemain, chomer nidda … La Mitsva de procréer doit se réaliser dans l'amour du couple, et sa sainteté permet à la Chéh'ina de résider en eux. A l'inverse des couples à problèmes, des divorces, qui génèrent un surplus de Sitra Ah'ara dans ce Monde. Tandis que les célibats continus, provoquent la chute de la Chéh'ina, repousse la venue du Machiah' et prolonge la Galoute.
Ne pas se marier pour des raisons d'argent, d'idées ou d'esthétique, est absurde, et c'est là le jeu du Yetser Hara.
Somme toute, si la Torah préconise de se marier à 18 ans, c'est que la maturité telle que nous l'entendons, n'est pas une réalité morale ou intellectuelle. A partir de 18 ans, Hachem nous demande de nous lier, pour la vie, à une personne que nous ne connaissons pas. Or plusieurs oublient que c'est Hachem qui crée les relations d'un couple : Mézavég zivouguim.
De ce fait, tout juif est assez mûr a 18 ans de se marier et de procréer, dans l'amour, le respect et la pureté. Notre conjoint nous attend quelque part. Il y a bien certains cas, où l'on peut perdre son zivoug véritable. Il n'empêche ! Si la Torah nous a ordonné de nous marier, preuve en est qu'il y a toujours une possibilité.
Comment Hachem pourrait exiger de nous une Mitsva, si nous ne pouvions la réaliser ?
Un jour de perdu signifie un Monde détruit, un Monde dans lequel il n'y a ni Torah, ni Vérité, ni Amour, ni H'essed.
Pourquoi se marier ?
Pour réaliser la Mistva la plus importante : le don de soi. On se donne aux enfants, aux parents, aux conjoints et c'est là la méssiroute néfech la plus importante, car elle conduit à l'Amour d'Hachem à travers la réalisation de la Vie qu'Il nous a insufflé.
2. Quand, comment et avec qui ?
Nous le savons, nous l'avons déjà dit. A 18 ans. Plus les années passent, plus la colère d'Hachem est importante.
Comment se marie-t'on ?
Il suffit d'acheter une bague qui équivaut à une prouta, soit pas beaucoup. Ne voyez pas ici un mépris pour le mariage, mais au contraire, une possibilité pour chacun de se marier. Il n'y a pas plus crétin que celui qui pense que le mariage doit se faire en faste, à coups de crédits, ou pire, dépensant la richesse familiale, sans tenir compte de ceux qui ne peuvent dépenser. Une question se pose : les gens sans travail, les pauvres, les handicapés, les gens modestes, valent ils moins que les bourgeois ?
Est-il interdit de se marier avec une pauvre ?
Pourtant le Talmoud est claire : c'est Hachem qui fixe et décide qui sera robuste ou faible, sage ou idiot, riche ou pauvre. Seules les midote de l'individu peuvent tendre d'un côté comme de l'autre, en fonction de sa avodate Hachem.
Et le Choul'han Arouh' fixe la Halah'a :
On ne se mariera pas à une femme qui comporte un dommage (physique ou mentale).
La raison ? De peur que le mariage se soit construit autours d'intérêts financiers, car qui se marierait pour une femme telle, si ce n'est pour de l'argent.
On doit remarquer, qu'un autre problème se pose : il est interdit de se marier avec une personne qui nous repousse, car l'acte conjugale et les relations au sein du couple, est le, principe de base, soit respecter et aimer sa femme comme son propre corps.
Voilà ce que tranche le Choulh'an Arouh' (Even haezer 2/1):
Pour toujours, on s'efforcera de se marier à une fille de Sage, et de marier sa fille à un talmid h'aham. S'il n'a pas trouvé une fille de Sage, il se mariera à une fille de Gdolé Hador, sinon, à une fille de dirigeants de communautés, sinon, à une fille de Gabaï de Tsédaka. Sinon, à une fille d'enseignant les enfants (mélamed tinokote) et il ne mariera pas sa fille à un ignorant.
A l'inverse, la première halah'a du Choulh'ane Arouh' du Even Haezer est claire :
On est obligé de se marier afin de procréer et se multiplier. Et tout celui qui ne s'occupe pas de cette mitsva, est comme un criminel, amoindrit la Dmoute, et provoque que la Chéh'ina s'enfuit d'Israel. Evidemment, il y a toujours les critiques de notre élite intellectuelle juive française, qui traitera ce livret d'extrémiste, d'agressif, de pousser les gens au divorce en se mariant n'importe comment, ou encore, en les culpabilisant. Seulement, ces gens, souvent mariés eux-mêmes, ne pensent pas à vous, mais seulement au maintien de leurs idées si sclérosées. A leur kavod, en fait. Amis surement pas au kavod d'Hachem.
En ce qui concerne les Chomré néguia (force de dire qu'il y a חזקת נגיעות, tels les produits qui sont touchés par les insectes et impropres à la consommation …) on citera le Choulh'an Arouh' encore une fois :
On doit beaucoup s'éloigner des femmes. Le Choulh'an Arouh' s'étend alors sur les diverses formes interdites de communication pour se rapprocher d'une femme, en commençant par le clin d'œil. Cependant, il est permis de regarder une fille qui est libre (non mariée) pour s'assurer si elle belle pour s'y marier, qu'elle soit vierge ou non, et non seulement mais il est préconisé de le se comporter ainsi. Mais il ne la regardera pas bédéreh' znoute, avec mauvaises intentions. La fin du chapitre comprend les interdits de se toucher ou d'embrasser une autre femme que la sienne. Ou sa propre mère. Et de la fille à son père. Il n'y a donc pas de question à être ou ne pas être chomer néguia. C'est une obligation de respecter ces interdits, et la seule raison de ces pulsions, qui se déguisent en relations "amicales" entre filles et garçons, est le manque de relations maritales. D'où l'importance du mariage.
3. Dourch, Date et RDV
Nous savons pertinemment, qu'il y a plus de filles que de garçons. Comment comprendre que des garçons (mêmes de vieux garçons) n'ont presque pas d'offre pour, si ce n'est se marier, tout au moins, rencontrer des filles en vue du mariage. Il y a deux dénominateurs communs :
- les modèles de vie désuets
- les barrages, soit, les secrétaires ou chadh'aniyote
Les modèles de vie désuets:
Lorsqu'on a la chance de faire son Aliya, on ne comprend pas tout de suite, que nous devons abandonner certains reflexes sociaux de notre pays d'origine. Non pour s'intégrer, car encore faut-il que la culture environnante soit pure, d'origine et saine. Ce qui n'est malheureusement pas le cas. Mais pour pouvoir accéder au niveau supérieur : annuler la Klipa de sa terre physiquement natale.
La France est composée de trois grands kilkoulim :
La nourriture, les relations interdites (du simple charme jusqu'à l'inceste, qui forment en fait, ce que nous désignions comme Guilouyé Arayote, dont la prostitution et ses diverses formes, font partie) et la ziknoute ou vieillesse d'esprit. Il y a donc beaucoup de travail à fournir, pour réparer, notre intellect et notre âme.
Les barrages, soit, les secrétaires ou chadh'aniyote
Alors que les Chadh'aniyote n'existent que pour être au service de la communauté et permettre des mariages, ce qui hâterait la Gueoula, voici qu'elles se sont mises à décider à la place de D'… Qui va avec l'un ou avec l'autre. Mais pour cela, mesdames, il ne suffit pas de se comporter snobe-ment, ou encore faire du Peuple juif des élites, et le reste du Peuple, des moins que rien, des ratés, qui n'entrent pas dans vos critères de sélections (les nazis aussi avaient des critères de sélections …). Somme toute, il nous interdit de devenir des aryens. Il est beau, jeûne, il étudie en Yéchiva (sioniste ou h'arédi, c'est la même chose), il a de l'argent (de par sa situation familiale ou professionnelle). En espérant que ce délire passe, car il ne protège personne de l'augmentation des divorces dans notre Peuple, et même chez les francophones.
Que dire des filles qui posent des questions ahurissantes (il a toutes ses dents ? il a tous ses cheveux ? combien gagne-t'il par mois ? Etudie-'til au kollel ? Il est sionisto- breslevo na nah' ou plûtot h'aridio-litayo-h'assidiyo ?)
Le pire est à venir : lorsqu'un informaticien a perdu sa place, c'est un cas de divorce ?
Lorsqu'un h'arédi devient breslev, c'est un cas de divorce ?
Lorsque la femme ne suit plus la Téchouva de son mari et l'empêche d'étudier plus, c'est un cas de divorce ?
Il n'y a qu'une seule réponse : nous devons tous rendre des comptes à Hakadoch Barouh' Hou ! Peut être est-il le temps de se réveiller et de dresser une liste de garçons et de filles célibataires et de commencer à relier les ans aux autres, avec toutes les précautions requises et beaucoup, beaucoup de Yir'ate Chamayim.