Nous le savons, nous l'avons déjà dit. A 18 ans. Plus les années passent, plus la colère d'Hachem est importante.
Comment se marie-t'on ?
Il suffit d'acheter une bague qui équivaut à une prouta, soit pas beaucoup. Ne voyez pas ici un mépris pour le mariage, mais au contraire, une possibilité pour chacun de se marier.
Il n'y a pas plus crétin que celui qui pense que le mariage doit se faire en faste, à coups de crédits, ou pire, dépensant la richesse familiale, sans tenir compte de ceux qui ne peuvent dépenser.
Une question se pose : les gens sans travail, les pauvres, les handicapés, les gens modestes, valent ils moins que les bourgeois ?
Est-il interdit de se marier avec une pauvre ?
Pourtant le Talmoud est claire : c'est Hachem qui fixe et décide qui sera robuste ou faible, sage ou idiot, riche ou pauvre.
Seules les midote de l'individu peuvent tendre d'un côté comme de l'autre, en fonction de sa avodate Hachem.
Et le Choul'han Arouh' fixe la Halah'a :
On ne se mariera pas à une femme qui comporte un dommage (physique ou mentale).
La raison ? De peur que le mariage se soit construit autours d'intérêts financiers, car qui se marierait pour une femme telle, si ce n'est pour de l'argent.
On doit remarquer, qu'un autre problème se pose : il est interdit de se marier avec une personne qui nous repousse, car l'acte conjugale et les relations au sein du couple, est le, principe de base, soit respecter et aimer sa femme comme son propre corps.
Voilà ce que tranche le Choulh'an Arouh' (Even haezer 2/1):
Pour toujours, on s'efforcera de se marier à une fille de Sage, et de marier sa fille à un talmid h'aham. S'il n'a pas trouvé une fille de Sage, il se mariera à une fille de Gdolé Hador, sinon, à une fille de dirigeants de communautés, sinon, à une fille de Gabaï de Tsédaka. Sinon, à une fille d'enseignant les enfants (mélamed tinokote) et il ne mariera pas sa fille à un ignorant.
A l'inverse, la première halah'a du Choulh'ane Arouh' du Even Haezer est claire :
On est obligé de se marier afin de procréer et se multiplier. Et tout celui qui ne s'occupe pas de cette mitsva, est comme un criminel, amoindrit la Dmoute, et provoque que la Chéh'ina s'enfuit d'Israel.
Evidemment, il y a toujours les critiques de notre élite intellectuelle juive française, qui traitera ce livret d'extrémiste, d'agressif, de pousser les gens au divorce en se mariant n'importe comment, ou encore, en les culpabilisant.
Seulement, ces gens, souvent mariés eux-mêmes, ne pensent pas à vous, mais seulement au maintien de leurs idées si sclérosées. A leur kavod, en fait.
Amis surement pas au kavod d'Hachem.
En ce qui concerne les Chomré néguia (force de dire qu'il y a חזקת נגיעות, tels les produits qui sont touchés par les insectes et impropres à la consommation …) on citera le Choulh'an Arouh' encore une fois :
On doit beaucoup s'éloigner des femmes.
Le Choulh'an Arouh' s'étend alors sur les diverses formes interdites de communication pour se rapprocher d'une femme, en commençant par le clin d'œil.
Cependant, il est permis de regarder une fille qui est libre (non mariée) pour s'assurer si elle belle pour s'y marier, qu'elle soit vierge ou non, et non seulement mais il est préconisé de le se comporter ainsi. Mais il ne la regardera pas bédéreh' znoute, avec mauvaises intentions.
La fin du chapitre comprend les interdits de se toucher ou d'embrasser une autre femme que la sienne. Ou sa propre mère. Et de la fille à son père.
Il n'y a donc pas de question à être ou ne pas être chomer néguia.
C'est une obligation de respecter ces interdits, et la seule raison de ces pulsions, qui se déguisent en relations "amicales" entre filles et garçons, est le manque de relations maritales.
D'om l'importance du mariage