Rien à déclarer !
Soyons honnêtes ! Qui attend vraiment le Machiah’ ?
On devrait d’abord considérer les différences entre croire en sa venue, et espérer en elle. La première est appelée croire en tant que foi (Tikva) et la seconde, désirer la réalisation de cette venue (Tsipiya). Si beaucoup de juifs croient qu’Hachem va envoyer un de ces jours le Machiah’, peu d’entres nous désirent à chaque instant qu’il se dévoile et nous délivre. Et cependant, on dit chaque jour dans la Amida, ‘ki lichouatéh’a kivinou kol hayom’, car en Ta délivrance nous avons espérer toute la journée (et non pas : chaque jour).
Ces derniers temps, des Tsadikim ont révélé que l’une des raisons pour laquelle le Machiah’ ne s’est pas encore dévoilé, est que les gens qui étudient la Torah et réalisent les Mitsvote (h’arédim, datiyim, etc…) ne désirent pas sa venue (préparer la future pension est plus importante, ainsi que préparer le mariage, mettre de l’argent de côté, ect… tout ce qu’une société normale exige en tant que nécessités naturelles et évidentes de l’homme occidental, ce qui est exacte et vrai, du moins d’un point de vue d’un goye ou d’un juif assimilé à la culture gréco-romaine, qui, comme le lait peut sembler guérir, mais pour d’autres, le lait tue).
Quoi ? Bon ! C’est Chabbat, alors je n’en rajouterai pas.
Il faut avouer que rentrer le Chabbat matin (ou en début d’après-midi pour certains…) de la Téfila et sentir l’odeur pénétrante et omniprésente de la Tfina sur la plata, a le même effet qu’un tranxéne, qui saisit les particules nerveuses, dues à la faim, au stress ou au manque de nicotine. Cette volupté qui nappe l’atmosphère de la maison, c’est cela Chabbat. A l’inverse, certaines maisons restent nues, style hôpital, tout comme les néchamote artilaïnes (âmes nues), qui sont dirigées vers le Guéhinom ou le Kaf hakéla, et sont dépourvues de tout vêtement. Ne croyez pas que ce soit le plat qui fasse l’atmosphère. C’est l’inverse. La sainteté de Chabbat, les efforts et la joie de la femme à réaliser ses propres mitsvote (et non en pleurnichant que c’est trooop dure) est ce qui donne du goût au plat, de la saveur et ce parfum qui manque durant la semaine. Et voici que le mari a du plaisir à remercier sa femme, les enfants sont heureux et les paroles du Roi Chlomo a’h se réalise : ses enfants se sont levés et l’ont rendu heureuse, son mari l’a loué (passage de Echéte H’ayil).
Mesdames, vous êtes juives d’ascendance princière comme l’était notre mère Sarah. Vous pouvez sauver votre famille ou la détruire, sans l’aide de personne, ni du mari ni des enfants (peut-être avec l’aide légère de la belle-mère). Ce que nos Maîtres du Talmoud nous ont enseigné : la femme bâtit, la famille détruit. La femme juive est appelé akarate bayite עקרת בית, le principal (fondement) de la maison, mais le mot akarate dont la racine est Ikar ע(י)קר , peut se transformer en Akor עק(ו)ר, déraciner, détruire. De ce fait, pour protéger votre famille et la conserver, et réaliser les Mitsvote comme nous le demande la Halah’a, sans aucun courant de pensée, voici quelques valeurs de la femme juive à travers Echete h’ayil suivi de quelques lois du Choulh’an Arouh’ (le vrai) :
- le mari a entièrement confiance en sa femme et aucun bien ne manque
- toute sa vie, l’épouse a procuré du bien à son mari et n’a pas rendu de mal
- bien qu’elle ne soit pas obligée, elle cherche elle-même ce dont elle a besoin pour sa famille
- de loin elle se procure sa nourriture (bien que ce soit au mari de le faire)
- elle se lève tôt pour nourrir sa maison
- elle prend du courage et ‘’retrousse ses manches’’
- même dans les heures sombres, ses conseils sont une lumière qui ne s’éteint pas
- ses mains sont ouvertes aux pauvres
- elle ne craint pas le froid pour sa famille, car tous ont de quoi se vêtir
- elle décore et parfume sa maisonnée et les vêtements sont précieux
- son mari est reconnu par les beaux vêtements qu’elle lui a confectionnés
- elle se réjouit toute sa vie du kavod qu’on lui fera le jour de sa mort
- elle ouvre sa bouche avec sagesse et la Bonté est sa langue
- elle conduit sa maison à se comporter avec vérité et pudeur
- ce n’est pas une flemmarde mais réalise avec rapidité
Et voici les lois du Choulh’an Arouh’ (Even haézer 69) pour l’homme puis pour la femme :
L’homme est astreint à dix obligations :
- nourrir sa femme
- la vêtir
- la réjouir au moment venu
- respecter la base de la Kétouba (soit les 200 zouz au moment de son décès ou s’il la répudie et non tout ce qui y est inscrit)
- la guérir
- la racheter si elle a été capturée
- l’enterrer
- qu’elle profite de son bien en habitant sa maison après son décès (celui du mari)
- ses enfants profitent de ses biens après le décès du mari jusqu’à leurs mariages
- les enfants qui sont de cette femme (qu’elle a eut avec ce mari) reçoivent une part de l’héritage de leur mère plus importante que les enfants du père.
Evidemment, le Choulh’an Arouh’ développe.
La femme doit respecter 4 droits qui reviennent au mari :
- ce qu’elle doit réaliser doit être relatif à l’endroit où elle vit
- même si elle a des servantes, elle doit être occupée et ne pas rester oisive
- toute femme doit s'occuper (de nos jours ce qui est d’usage sera réalisé) de son mari, verser son verre (de vin), lui faire son lit (certains disent tous les lits de la maison), se tient debout devant lui et le sert, mais pas en présence du père (de la femme) ou de son fils.
- tous ces ouvrages, la femme les fait à son mari même si elle a plusieurs servantes.
- si ce sont des pauvres, elle doit aussi cuisiner, laver le linge, allaiter son enfant, nourrir sa bête domestique.
- toute femme qui refuserait de réaliser ces tâches, le Bet Din l’obligera.
Quelle est la femme appelée ‘’morédéte’’, révoltée ?
Celle qui empêche son mari la relation conjugale.
Quelle femme est appelée ‘’Icha raa’’, mauvaise femme, et nos Maîtres de la traiter ‘’plus amère que la mort’’ ?
La femme qui est mauvaise dans ses intentions (comme lui préparer intentionnellement un mauvais plat, ou ne pas manger avec son mari pour le faire souffrir, ou le maudire ou ne pas le respecter, ou qui pousse son mari à la colère ou à la faute) et qui n’est pas pudique comme les filles d’Israel.
Nos Maîtres développent, et ces appellations ne sont pas d’ordres moraux, mais jouent un rôle prépondérant devant les Juges du tribunal d’En bas et de celui d’En haut.
Au sujet de l’éducation, c’est au père d’éduquer ses garçons aux mitsvote (et à l’étude de la Torah), alors que la mère est obligée de leur enseigner le dereh’ erets.
Si ce feuillet arrive aux mains des femmes, sans que l’un ou l’autre profite de ce qui y est écrit (t’as vu hein, t’as vu ce qui est écrit ? et ben voilà ! et toi tu t’es vu ? ect…) c’est un miracle, sachant que les maris ont réellement peur de briser leur belle harmonie familiale, appelée Chalom Bayit. La censure masculine sous l’égide du tribunal dictatorial féminin. Somme toute, il est compréhensible de préférer vivre dans une sorte de nébuleuse mensongère, mais qui assure au moins une certaine quiétude au sein du couple, préférable, peut être, à une lutte insatiable entre les deux parties, qui se solderait par un échec matrimonial.
N’oublions pas que ces obligations hilh’atiques doivent être accompagnées des conseils de nos Maîtres.