La dernière génération

Quel est le veritable donnée - le birrour ou clarification - de cette derniere generation?
Eh bien c'est trés simple:
lorsque vous avez devant vous un juif qui est dans la souffrance, même si c'est lui qui s'est provoqué cette souffrance (en faisant abstraction d'Hachem, sinon il est évident qu'on ne peut en vouloir à personne) on a le choix entre le sermoner et le conseiller, ou alors de le consoler.
Car un pére n'est pas seulement présent pour diriger et conseiller et reprocher, mais surtout pour consoler comme on le dit le 9 av: qui console les endeuillés de Sion.
Même si on ne peut aider ou que l'on est pas écouté, on n'en a pas moins l'obligation spirituelle d'aimer et de consoler son prochain comme il est dit dans pirké avote: ne juges pas ton prochain jusqu'à se tenir à sa place.
Le mot ''jusqu'à'' implique qu'on ne peut être à la place de quelqu'un d'autre...
De la même façon que chaque souffrance d'un juif provoque une souffrance à la Chéh'ina, ainsi il faut encourager et consoler celui qui souffre et non le juger en se mettant au dessus de la hachgaha.


Et aujourd'hui qui ne souffre pas ?
mais c'est bien là le birrour; ne pas devenir aigre, amer et tranchant, mais savoir consoler et surtout rester gentil. Ne pas reprocher comme le dit le Talmoud (Sota 49b) aux temps du Machiah' il n'y a pas de reproches.

Non pas que les gens n'écoutent pas les conseils et les reproches, mais qu'ils ont besoin d'affection et de gentilesse face aux souffrances qu'ils subissent.

Chabbat Chalom

Date de dernière mise à jour :

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