Aspect général
Epoque bizarre et totalement déjantée.
L'attente de la Guéoula se rallonge et on se demande pourquoi. Certains avancent que la prolongation de l'exil est due à plusieurs fautes: profanation de Chabbat, libération des moeurs qui a touché tous les publics du peule juif, internet et les médias, la cacheroute, ect...
Mais en fait, nous nous sommes éloignés de la Tradition de nos Pères. que ce soient les traditionnalistes ou plus religieux, nous avons tous hérités de la même foi: croire et attendre que le Machiah' arrive sur son âne blanc. A premiére vue, plutôt mythe que croyance pour les plus éloignés. Fondement de la foi juive pour ceux qui savent de quoi ils parlent. Il n'empeche, la Guéoula tarde et ce, depuis 2000 ans. Nos Sages nous enseignent déjà dans le Talmoud, que toutes les dates de la Guéoula sont passées. Pogroms, exils et choa ne sont plus à compter. Une grande partie du Peuple se retrouvent en Terre d'Israel qui refleurit. Toutes les prophéties de nos Sages (cf Traité Sota 49b) se sont accomplies, aisni que la destruction de la syrie (qui est aussi le Golan de la Torah). Que manque-t'il ?
Une guerre ? Déjà passée. Et plusieurs. Le erev rav a réusi ce que les goyim ont tenté plusieurs millénaires. Rendre les juifs des goyim, de bons petits citoyens. Mais surtout remplacer les symbomles thoraïques par des symboles paiens, voir hérétiques. Il n'y a pas d'illusions à se faire: c'est en Terre d'Israel que tout se passe. Mais le prix moral et existenciel est élevè. C'est une lutte sans merci et la majorité passe une véritable choa spirituelle et émotionnelle, car toutes les dimensions sont touchées, aisni que le Monde religieux. Il est difficile de s'aggriper à une bouée de sauvetage, qui est une pratique et une foi simples mais solides. Comme l'a dévoilé Rabbi Nah'man de Breslev à ses disciples: ce qui restera est la foi. Mais même dans cela vous tomberez !
Le Midrach nous rapporte que lorsque le Machiah' sera là, on ne voudra même pas le recevoir de dépit. On y est. Et pourtant, il faut s'accrocher et réaliser ce que l'on peut, en essayant de se plaindre le minimum. Car celui qui ne se plaint pas fera partti des Tsadikim (midrach Rachb'i). Il n'empêche. Quelque chose bloque. Et ce quelque chose est en fait trés simple.
Les conditions. Si on respecte les conditions (Chabbat, torah, Téchouva, ect...) alors nous serons délivrés. Et cependant, ce n'est pas de cette façon que nous avons été élevés et ce n'est pas cette foi que nos parents nous ont transmis. Eux qui ne connaissaient ni le Talmoud, ni le Zohar et encore moins la h'assidoute ou la morale infléxible lithuanienne. Ne pas respecter les conditions revient à repousser la guéoula, puisque nous ne pouvons pas les réaliser.
Non. La Guéoula est Décidée par Hachem, et comme on le dit trois fois dans la amida: "Qui aménne le Libérateur aux enfants de leurs enfants pour Son Nom avec amour", et aussi "et Sauves nous pour Ton Nom".
C'est une Guéoula neto qu'il faut demander, si ce n'est par le mérite de nos actions et de nos souffrances, et celles des générations passées. L'ignorance d'aujourd'hui a provoqué que les juifs ne demandent plus la Délivrance. Mais nous sommes fatigués et minés. Le voilement d'Hachem au collectif est remplacé par le dévoilement de Sa hachgah'a à chacun. Et pourtant, c'est en cette génération que les masques tombent et que d'un autre côté, le mlensonge est à son comble. Un exemple en est que chaque génération métite ses dirigeants. Mais que dire alors de la génération de Noah', totalement pervertie, jusqu'aux animaux. La génération d'Abraham totalement emprunte d'idolâtrie ou celle de Moché Rabbénou ?
Malgré un abandon total de notre génération à nous mêmes, nous avons une consolation: nous n'avons pas sur qui nous reposer si ce n'est sur Hachem. Malgré les difficultés et la folie, car plus rien n'a de sens véritablement, et les principes univerversels étant annulés, il est nécessaire de se reprendre et se renforcer dans la foi, la pratique qui doit passer nécessairement par l'aide de son prochain, de son peuple. En essayant de sourrire quelques fois. Tout est en place mais il faut demander la Guéoula (et pas besoin de demander une libération personnelle et collective, puisque le terme Guéoula désigne une valeur générale qui comprend les deux aspects), sans croire en une personnalité quelconque. C'est croire en Hachem qu'il faut et demander Sa Royauté, et surment pas la royauté d'un homme, tout Tsadik qu'il soit. Et surtout passer la flamme à l'autre juif, qu'on le connaisse ou pas. A ses enfants, à sa femme et ses proches. Même si cela leur semble dérisoire.
Pour la petite histoire: Rabbi Yossef Messas rapporte (responsas mayim h'ayim 2) que lorsque les français arrivérent en algérie, ils se moquérent des péotes (tout comme le film "Rabbi Jacob" qui a ridiculisé l'aspect traditionnel du juif achkenaze religieux) des juifs séfarades qui les laissaient pousser longues et derriére les oreilles comme les achkénazes (et ce, bien avant l'influence destructeur du consistoire et de ses rabbins souvent très ... francisés, pour rester respectueux). Les jifs séfarades coupérent donc les péotes, tout comme les juifs orthodoxes ashkenazes, qui eux ont laissé de petites péotes et les cachent derriére les oreilles, pour faire plus acceptables et modernes.
Voila en quoi nous sommes aujourd'hui faibles et attaqués de toutes parts, extérieurement et intérieurement. ll faut donc se ressaisir.