Certaines choses qu (185.9 Ko)
Certaines choses que l’on devrait savoir :
Au sujet de Yom Hachoa et de la polémique annuelle, étant donné que cette date a été promulguée par la Knesset, contredisant le choix de la Rabbanoute d’Israël (dirigée aussi par le gouvernement) de fixer Yom Hachoa le 10 Tevet. Apparemment, choix trop religieux pour l’état D’Israël.
Tout ça est bien intéressant. On ajoutera que les juifs de Paris (je rapporte le témoignage de ma mère za’l, qui a vécu la guerre dès 1939 avec toute sa famille venue de Constantine, dans le quartier du marais à Paris) étaient au courant des déportations et des camps de concentration, depuis 1942, et des rumeurs de ce qui s’y passait.
Au bout de 70 ans de questionnement théologique, de censure intellectuelle et émotionnelle (du genre, on ne peut comprendre la raison divine), on apportera une légère touche d’euphémisme : la Choa de 39-45 était déjà écrite 150 ans auparavant ainsi que le nombre exact de victimes tuées par les bourreaux allemands, ukrainiens et slovaques, avec la complicité des : américains, européens, russes, japonais, arabes et d’autres (du fait d’un possible h’illoul Hachem, il ne m’est pas permis de dévoiler l’identité de certains autres qui savaient pertinemment ce qui se passait et n’ont rien fait).
Oui. C’est écrit dans la méguilate starim de Rabbi Nahman de Breslev qu’il donna à ses élèves, Rabbi Nathan et Rabbi Naphtali. La date (les années 39-45) et le nombre aussi.
Maintenant, pensez ce que vous voulez, mais les questions philosophiques qui ont mené une grande partie de notre peuple à douter, n’a en rien résolu les questions fondamentales sur la Choa.
Et personne ne dit que cette information n’était pas connue à l’époque, mais simplement qu‘ elle n’a pas été entendue. Tout comme Rabbi Yéhouda H’outsine qui avait prévu la venue du Machiah en…1940.
Apparemment, ce devait être l’un ou l’autre. Et pourtant, on doit continuer à croire en Hachem , appliquer la Torah et à espérer dans la venue du vrai Machiah’.
Qui aurait pu croire qu’au bout de 2000 ans, une souveraineté juive apparaitrait ?
Qui pouvait croire que Nos maîtres dans la gmara Sanhedrine et Sota, avaient raison au sujet de cette souveraineté, juste avant la Guéoula Finale ?
Au sujet de la date finale et réelle de la Guéoula :
Certains Tsadikim la connaissent, mais elle ne peut être divulguée. Cela annulerait le libre arbitre et donc, la Téchouva. On n’utilise malheureusement pas la Torah pour réfléchir. Yaakov avinou connaissait la date finale, et lorsqu’il désira la dévoiler à ses fils, il l’oublia, car il n’avait pas l’autorisation de le faire. Donc, cette date est connue par certains Tsadikim, mais non dévoilable. A l’inverse de certaines dates, qui ne sont que le reflet d’un moment propice, une hitoreroute dileila, un réveil des Mondes Supérieurs, en attente d’un réveil dans ce Monde du Peuple Juif. Raison pour laquelle, certaines dates sont annoncées mais passent sans être effectives. Effectivement, plusieurs d’entre nous aiment à s’identifier comme le quatrième des fils de la Haggada : et celui qui ne sait pas questionner.
C’est en fait lui, le pire des 4 fils. Il ne se pose aucune question. Tout ce qu’il voit dans la société, dans le Monde, tout ce qu’il fait et doit faire, est normal et évident. Alors que le Racha a des arguments (erronés), celui qui ne sait pas questionner fait partie des bœufs qui labourent toute la journée. Le regard morne, une tranquillité d’esprit, un égoïsme prononcé.
Légère question de halah’a :
Est-il recommendé de se rendre sur les sites des camps de concentration ?
A part l’aspect théoriquement éducatif de ce voyage, y a-t’il une valeur spirituelle (donc hilh’atite) de se rendre par exemple sur le site d’Auschwitz ?
Avant tout, il n’y a aucune origine de se rendre sur un site de martyre juif, à moins d’y réciter le kaddich et la Hachkaba. Faut-il se rendre dans tous les lieux des massacres de diverses croisades, pogroms, atrocités de l’inquisition, l’esclavage d’egypte et tant d’autres ? D’autant plus que le Choulh’an Arouh’ décommande aux femmes de se rendre aux cimetières. Surtout celles qui se trouvent en état d’impureté et qui sont affectées directement par l’impureté des morts. Ou celles qui sont enceintes, et dont le fœtus est affecté par l’impureté des morts. Il en est de même pour l’homme qui n’est pas pur (par exemple, suite à une perte de semence) et qui est sujet à être affecté par les nigué bné adam, les impuretés des enterrés. Au sujet de l’impureté des morts sur un site de victimes juives al kiddouch Hachem, voir le Chaar Réouven, ou plus simplement, posez la question à votre Rav. On sait que certains Tsadikim se sont installés et ont été enterrés sur des sites de massacre (come Ouman).
70 ans après la Choa, l’antisémitisme a bel et bien ressurgit dans le Monde entier, comme quoi, les mesures éducatives et préventives durant toutes ces années, à l’aide de supports médiatiques et culturels, n’a pas marché.
Il ne nous reste plus qu’à escompter sur la réalisation de la promesse d’Hachem :
Qui amène le Goel (celui qui délivre) aux enfants de leurs enfants pour Son Nom avec amour. (passage de la amida).
Chabbat chalom