Les repas de H'anouka : une réparation du H'illoul Hamizbéah'.
Les grecs ayant détruit l'Autel des sacrifices, puis en construisant une terrasse, sur laquelle ils égorgèrent un porc, se comportèrent comme des décadents. Eux, dont la culture prônait le rejet des nourritures et désirs matériels, pour se contenter des repas intellectuels, ne pouvaient percevoir, à travers leur putréfaction culturelle, Hachem dans ce Monde. Ils confondaient les forces célestes et cosmiques, adaptées à leurs idoles, avec le Flux Divin qui se répandaient à travers la Torah puis le Monde. C'est là le principe de l'assimilation : on rejette les H'oukim, lois de la Torah non compréhensible à l'esprit humain, pour préférer la liberté d'expression, la libre pensée. C'est là le sens païen de la vie. Edom rejette les valeurs de la pudeur physique pour préférer la soi-disant pudeur morale et dévoile tout ce qu'il peut. Il en était ainsi des grecs qui se comportaient comme des bêtes tout en se croyant intellectuellement supérieurs. Et cependant, ils rabaissaient le taureau, symbole des juifs acceptant le joug divin, sans comprendre. Il était inconcevable aux grecs (malheureusement cela perdure) d'accepter une idée, une notion, une croyance, sans passer par une analyse cérébrale. Mais nous, le Peuple Elu, avions reçu la parole d'Hachem et de son serviteur par la Emouna. La foi se situe au-dessus des sentiments, au-dessus de la raison philosophique. Et c'est de cette façon que le miracle de H'anouka s'est dévoilé : le miracle est arrivé dans de l'huile d'olive (un produit ô combien basique, physique et utilisée en Grèce) pure dont la fiole fut cachetée (on fait confiance totalement et aveuglement au contenu de cette fiole pour une seule raison, le cachet par un pouvoir sacerdotal reconnu par Hachem, le Grand Prêtre) par le Cohen Gadol.
Le miracle de H'anouka était déjà inscrit dans la Torah : un peuple à la nuque raide. Tel le taureau qui baisse sa tête (au Créateur) mais qui tend les muscles (la Torah) de son cou jusqu'au dernier moment.
Les repas de H'anouka ne sont pas obligatoires comme à Pourim. Car à H'anouka, ce sont les goyim qui ont fauté envers nous en commettant des horreurs aux yeux d'Hachem dans Sa Maison. Il n'y a aucune obligation pour nous de réparer ce qu'ils ont commis !
