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La Polionski

Alors, voilà !

Tout est dit sur la cérémonie des Kazars et sur Polanski. Et le but de ce papelard n'est pas de le disculper. nous ne sommes pas des juges et n'avons pas toutes les réponses.

Quel rapport entre un site de Torah et les actualités médiatiques nauséabondes ? C’est très simple.

Quel rapport entre Polanski, qui a survécu à la déportation des juifs du ghetto de Lodz en s’était miraculeusement enfui (je ne sais pas si lui-même est juif, sa mère étant élevée catholique, mais elle-même de descendance juive – dans tous les cas il est une victime du nazisme et de la Shoah), et la nomination aux oscars de son film ‘J’accuse’ ?

Non, je ne dis pas que l’antisémitisme est véhiculé dans les médias et par certains groupes de pression... Mais bizarrement, ces dernières années, on accuse souvent des juifs (W. Allen, H. Weinstein et d’autres gabarits lourds de la fabrique cinématographique). Y aurait-il une chasse aux juifs pour les éliminer de leur « emprise » sur le cinéma ?

Evidemment que les accusations de cette fille (monnier) sont exaspérants. Je voulais, à l’origine, reprendre le texte du journal le parisien (Par Catherine Balle Le 8 novembre 2019 à 19h30). Mais, bon, on a autre chose à faire que de démentir (très facilement) les accusations quarantenaires d’une ex top model, et de surcroit photographe et comédienne, qui n’a pas pris la peine d’accuser son bourreau durant 40 ans, mais de déposer une plainte à Los Angeles, lorsque les faits se sont passés en Europe. Surtout, bien attendre que la plupart des témoins soient morts, le principal (charles) gardant l’anonymat.

C’est un tribunal médiatique qui remplace la ‘justice’ (existe-t’elle ?) et son auxiliaire judiciaire. Surtout ne pas traiter le vieux sac d’os de 84 ans au tribunal. Il serait disculpé. Donc, la société artistique corrompue sera le tremplin à l’indice des représentations du film de Polanski. Manipulation du public et apanage du web (toile d’araignée, ça veut tout dire).

Lorsqu’on prend un peu de recul, on s’aperçoit qu’en fait, il n’y a pas plus antisémite que les juifs au cinéma. Nous resterons dans le cinéma français :

On commence par Timsit qui a percé en balançant sur les juifs. Relayé par Gad elmaleh, en bon marocain ne se privant pas d’acheter son public feuj par des rappels à la gmara ou des termes hébraïques, mais évoluant dans une symbiose parfaite avec l’assimilation aristocrate, ce qui ne le dérange guère, elmaleh ayant trouvé son mentor auprès de michel boujenah ou comment acheter du juif par le cœur et ses émotions. Puis l’artillerie lourde arrive : la vérité si je mens, qui procure un alibi à la relation mixte (car ce n’est pas un mariage si ce n’est civil) et dernièrement qu’est-ce que j’ai fait au bon D’, et coexister, dans lequel j. cohen représente la verve antijuive de la presse drumonesque. Ces deux derniers films constituent le cerise sur le gâteau, à savoir, vilipender le judaïsme et la Torah, par sa spécificité (qu’est-ce que j’ai fait au bon D) et détruire le représentant communautaire religieux (Coexister).

Il est comique que pour coexister, il leur est nécessaire de détruire l’existence. Annuler sa spécificité, c’est pour F. Eboué, exister. S’assimiler par le cinéma, véhiculant un message d’autodérision, et surtout de dérision pandémique à travers les réseaux sociaux.

Le seul rempart à l’assimilation était la distance alimentaire (par la cacheroute) et le respect du Chabbat. Deux notions qui dans les films (Hanin avait commencé dans le coup de sirocco, et surtout pensait être admis dans la haute société française de par son mariage civil mixte) ont été marginalisés, voir crapuleusement caricaturisés.  

Donc, oui. On ne se rappelle pas d’un viol au bout de 40 ans, surtout à la sortie d’un film qui rappelle douloureusement une étape (en fait, il y en a tellement en France de ces étapes historiques dramatiques contre les juifs, qu’il faudrait en faire un film sur une période de plus de Milles ans. La France antisémite n’est pas nouvelle et ne date pas d’avant-guerre. A commencer par les massacres périodiques des croisades et à leur têtes, les templiers) d’une France haineuse, et de la malignité de la tentative d’assimilation, qui débouchera plus tard sur le vel d’hiv. Et surtout lorsque le réalisateur (Polanski) est…juif (ou censé l’être).

De ce pas, on attaque un acteur, jugé hypochrite (Cassel). mais que dire, si ce n'est que par pur hasard, ce même actreur a campé dernierement le rôle d'un juif (hors normes). Bizarre ?

je dirais plutôt glauque.

Manipulation politique (dur rappel de l’osmose gouvernementale française avec les thèses antisémites les plus populaires) ou médiatique et commerciale (empêcher le film j’accuse de rafler toutes les nominations aux oscars et entacher le film afin de réduire ses audiences ?)

Mais ne vous faites pas d’illusions, chers amis juifs.

Le film J’accuse ne parle ni du courage tempéré de Zola, ni du martyr d’un Dreyfuss qui aurait dû revendiquer d’un judaïsme fier et non d’une guimauverie napoléonienne.

Il traite simplement de la reconnaissance du héros français national : Picquart. Ces dernières années, les films qui remettent en doute la saloprificience des acteurs criminels polonais et allemands de la Shoa, voir même russes (lorsqu’on connait les pogroms qui se sont passés après la Shoah lorsque des juifs sont revenus dans leur villes), certains qui en excusent (le bon pathos qui sauve les enfants juifs des allemands) ont réécris l’histoire. De certains cas de non-juifs qui ont réellement sauvé des juifs, on est arrivé à une conclusion délétère : l’ensemble de la population française n’était pas antisémite. Ce qui est évidemment faux.

Pas besoin de fionrrisson pour revisiter l’histoire. Il suffit d’aller au cinéma…

Date de dernière mise à jour : 04/03/2020

Commentaires

  • joseph

    1 joseph Le 04/03/2020

    excellent

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