La sonnerie du Choffar

Les lois du Choffar (בית דין)

2) On chante la Akéda, meme Chabbat. On ne fera pas de concours de chant pendant la Akéda, mais on sera modeste, même ceux qui ont une belle voix, et tout cela, pour éviter une dispute, qui rendrait inutile toutes les Missvote faites auparavant.

3) On fera attention à la Akéda, car ce n’est pas un Piyoute joyeux mais terribles et graves. Car même le Hallel, qui est par définition la louange de joie, n’est pas chanté pendant Roch Hachana, du fait que ce jour là, D’… a devant lui le livre de la vie et le livre de la mort, et que dans un moment pareil, il n’est pas de mise de se réjouir.

4) C’est une Missva de la Torah que de sonner du Choffar, comme il est dit : “un jour de sonnerie sera pour vous”.

5) Voici d’autres occasions pour lesquelles on sonnait du Choffar :

 

- pour rassembler le peuple à une guerre ;

- pour annoncer le nouveau mois ;

- pour lever le camps ;

- pour réveiller les cœurs lors d’un jeûne ;

- pour affirmer par le Bet Din, une excommunication ;

- lorsque le Tribunal permettait ou interdisait ;

- pour rassembler les habitants de la ville, en accompagnant un décès au cimetière ;

- ils avaient l’habitude de sonner 6 sonneries avant l’entrer de Chabbat ;

- à la fin du jeûne du 9 AV, au Maroc ;

- en Afrique du Nord, lors du pétrissage de la pâte de la Massa ;

- lorsqu’une femme a du mal à accoucher, pour la soulager des douleurs de l’enfantement.

 

6) On a l’habitude de sonner Tachrate-Tachéte-Taréte.

7) Celui qui sonne demande l’autorisation à l’assemblée, laquelle répond Birchoute Chamayim : avec l’Autorisation du Ciel.

8) Celui qui sonne du Choffar, récite la béraha du Choffar et Chéhéh’éanou, même s’il a déjà été acquitté.

9) Les juifs d’Alger récitent la bérah’a de Chéhéh’éyanou le second jour aussi, comme les ashkénaze. Ce qui n’est pas le cas des juifs des autres communautés d’Afrique du Nord.

10) Il faut différencier les premières sonneries, assises, de celles de la Amida (celle à voix basse et la H’azara), debout. Mais elles sont aussi importantes les unes que les autres.

11) Les sonneries assises remplacent les 30 sonneries qui étaient effectuées, avant le décret, pendant la Amida de Chah’arit, au Temple, puis à Yabné, sous les ordres de Rabbi Yoh’anan ben Zakaï.

12) On a l’habitude de sonner 30 sonneries assises avant la Amida, 30 pendant la Amida à voix basse, 30 lors de la répétition de la Amida, 10 pendant le Kaddich Titkabal suivant la répétition de Amida de Moussaf, et à la fin, une grande Téroua.

13) Seul celui qui sonne sera debout pour les sonneries assises, en respect de l’assemblée.

14) S’il doute d’avoir entendu une sonnerie, il sonnera une nouvelle fois, mais sans prononcer de bérah’a. Le second jour, il n’est pas besoin de sonner de nouveau.

15) Si on arrive, alors que les bérahote ont été dite, et que la sonnerie du Choffar a commencé, on doit réciter soi-même, à voix basse, les 2 bérah’ote.

16) Il faut au moins qu’une personne se concentre sur l’intention des sonneries si celui qui sonne ne sait pas.

17) Celui qui sonne et le H’azan doivent s’écarter de toute impureté trois jours avant Roch Hachana, et fréquenter le Mikvé.

18) Celui qui sonne et l’assemblée ne doivent pas parler jusqu’à la fin des sonneries assises et debout.

19) Il est mieux de laisser les enfants à la maison ou chez leurs mères, afin de ne pas déranger celui qui sonne et l’assemblée.

20) Si des personnes sont à l’extérieur de la synagogue et écoutent les sonneries de façon claire, ils sont alors quittes. A fortiori pour ceux qui résident dans l’enceinte de la synagogue.

21) Pendant les sonneries assises on pensera à détruire le Yéssér Hara de l’idolâtrie et de la semence jetée en vain.

22) Certains lisent un Psaume (47) trois ou sept fois, et c’est un moment pour annuler nos fautes et détruire les forces négatives qui sont nos accusateurs, et qui sont les conséquences de nos fautes.

23) Lorsque l’on entend les sonneries, on récitera un Vidouy personnel, en fonction des fautes que l’on a commis, mais sans s’entendre, à voix basse.

24) Le principal du Vidouy est le regret sincère. On le fera entre chaque sonnerie et non pendant. De même, il ne faut pas avouer les fautes que l’on a fait, mais dire : ainsi j’ai fauté, ainsi j’ai fait ect….

25) Les Richonim nous enseignent que celui qui ne fait pas Téchouva pendant ces jours là, est inscrit dans le livre des Réchaim.

26) Celui qui prie seul, commencera à partir de la troisième heure du jour, car avant, il risque d’être jugé non pas avec la communauté, mais en tant qu’individu, de ce fait, il luttera plus faiblement contre les fautes qu’il a commis, tandis qu’en communauté, la force de la Téfila est amplifiée beaucoup plus.

27) Celui qui prie seul ne s’interrompra pas pour sonner du Choffar, mais des personnes extérieurs sonneront pour le rendre quitte.

28) Par contre, il doit réciter le passage qui se trouve après les sonneries, Hayom Harate Olam.

29) Il est interdit de parler entre les sonneries assises des sonneries debout.

 

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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