La Techouva des femmes

La Téchouva des femmes

La susceptibilité est la qualité première pour empêcher une Téchouva sincère et réelle

 Il est intéressant de constater les réprimandes adressées aux femmes à Tich'a Béab. Il est expliqué dans les Midrachim et dans le commentaire de la Haftara du matin du 9 Av, que le prophète Yirmiahou, réprimandait la conduite des femmes et surtout des jeunes filles d'Israel. Effectivement, elles se découvraient le cou pour que les garçons contemplent les bijoux et colliers. Elles se chaussaient de chaussures hautes et celle qui était grande de nature, se faisait encore plus haute à côté de ses amies. Elles plaçaient des petites poches sous le talon, remplies d'essence de pêche, qu'elles éclataient lorsqu'elles passaient devant des garçons pour les attirer et les séduire. Sur cela, le Bet Hamikdach a été détruit.

Le Rav Rabanane Kadiché rapporte que les juifs d'Espagne avaient un très haut niveau de Torah et de Service divin. A tel point, que les femmes marchaient d'un pas rapide sur les côtés de la rue pour ne pas être vues des hommes. Jusqu'à ce qu'arrivent dans la région des familles juives françaises. Les femmes, qui avaient souvent un manque de tsnioute (décence et pudeur), commencèrent à ouvrir des commerces, alors qu'auparavant, seuls les hommes espagnols s'en occupaient. La znoute et le niouf (soit les relations interdites, ainsi que l'adultère) proliférèrent. Même les remontrances et avertissements des Grands dirigeants de cette époque n'y firent rien. Les décrets royaux s'abattirent sur les communautés d'Espagne et ce fut alors le premier exil des juifs d'Espagne, en 1391/93. Les Grands Rabbanim furent brûlés vifs et suivirent des communautés entières. C'est peut être une raison suffisante pour se couvrir les cheveux comme il le faut, ainsi que s'habiller dans les limites de la Halah'a, sans chercher obligatoirement les koulote, les avis permissifs, mais au contraire, se renforcer dans la pratique de la Torah, et toujours dans la joie !

En ces jours de Téchouva, c'est peut être le moment de se prendre en main et d'arrêter de profaner le Nom d'Hachem par sa conduite immorale.

La Tsnioute concerne aussi les hommes…

La Tsnioute, le Lachone Hara et la lecture des Téhilim, sont importants et font partie intégrante de l'univers féminin d'aujourd'hui. Il faut, comme il a été précisé plus haut, que la femme et la jeune fille, n'aguichent pas d'hommes, surtout s'ils sont mariés. Cela peut se passer au travail, lors d'invitation aux mariages, chabbatote et autres, mais le plus facilement, dans la rue. Un homme n'a pas à regarder une femme, surtout si elle est mariée. Il faute par avak niouf, une forme très légère d'adultère, car il n'a pas outrepassé l'interdit directement. Cependant, un homme ne peut se crever les yeux parce que des femmes n'ont pas encore (et le plus dramatique, c'est qu'elles ne sont pas toutes fraîches – qu'attendent-elles vraiment de celui ou de celle qui la regardent innocemment ?) compris que la beauté (lorsqu'il y en a) se flétrie et que plaire ne concerne que leurs propres maris ?

Qu'elles fautent et font fauter et que cela se répercute jusqu'à pouvoir briser un couple ? Car que peut faire la femme qui en est à son quatrième ou cinquième accouchement ?

Est-ce de sa faute si la beauté de mettre une vie au Monde la contraint de s'abîmer ? Doit-elle maintenant courir après celles qui ont gardé (quelques fois même pas touché) leur jeunesse ?

La frustration d'une mère face au commerce de la beauté d'une autre est-elle vraiment juste et justifiée ?

En cela la Torah répond : toute les femmes doivent être pudiques. De cette façon les maris ne tombent pas, le Chalom des couples est préservé, il n'y a pas de mamzérim (bâtard) et une jeune fille peut allégrement être contemplé et béatifié pour la première fois par son mari, sans avoir été auparavant salie par des yeux étrangers.

Mais que dire en ce jour si important de Yom Kippour ?

Des effluves de parfum, des rires, des frous-frous. On se croirait dans la cours abominable des Rois de la vicieuse France.

Eh oui ! Pour une fois, travailler ses petits principes de vie personnels, sa petite gaava (fierté).

C'est cela Kippour !

D'abord se présenter devant Hachem, se taire car les fautes sont tellement nombreuses, puis rougir de honte. Bo – Chtok –Véyidom. Après cela, pleurer, car seule la Porte des Pleurs na pas été fermée, et, en regrettant (h'arata) sincèrement ses fautes puis en les prononçant (vidouï), on prend sur soi de ne plus jamais recommencer (azivate hah'éte). Ce Monde, n'est pas un jeu. Hachem est toujours présent même si nous l'oublions … Lorsque nous fautons, nous repoussons un peu plus loin la Délivrance Finale. C'est dans ce sens qu'il faut prendre le cadeau qu'Hachem a fait à son Peuple. Pouvoir se présenter devant Lui et effacer ses fautes. Et c'est pour cela que la Halah'a édicte que Yom Hakippourim est un Jour de joie et non de peine !!!

 

Evidemment, certains délinquants avanceront toujours que les problèmes de couple surviennent par la faute du mari (une façon de plaire aux femmes qu'il a en face de lui et de se poser concurrent en face du mari). Comme si l'argent pouvait apporter le bonheur du couple. Réfléchissons 5 petites minutes. La Parnassa de l'homme provient de la bérah'a qu'engendre la femme dans son foyer. On pourra toujours se disputer, les parents et beaux-parents, souvent très instruits dans la halah'a, en profiteront, sans oublier les enfants, pour lesquels on a toujours pitié, alors que somme toute, ils ne peuvent gérer ces crises conjugales; la bérah'a provient de la femme. Neto. Cela ne veut pas dire, que la bérah'a apporte la richesse de son voisin. C'est pour cela qu'Hachem fixe la Parnassa de l'homme, entre Rocha Hachana et Kippour. Quelque soit le montant, c'est assez, puisque le Maître du Monde l'a fixé. Résumons, si vous le voulez bien.

Un couple qui vit dans le Chalom (et dont les crises sont conjoncturelles et rares), mérite la Réussite (הצלחה) et la Bérah'a. De cela dépend la Parnassa de l'année, fixée par Hachem pendant les Jours Redoutables. Donc l'homme reçoit sa Parnassa en fonction de la réussite de son ménage, auquel prend activement par, la base et la colonne principale de ce foyer, soit la femme. Si ce ménage est en destruction, la bérah'a s'évapore et la Parnassa s'envole. Il faut donc traiter le problème à sa racine, soit le Chalom dans le couple et l'acceptation de la Présence de la Chéh'ina dans la maison. Soit, une Téchouva individuelle (chacun doit se regarder dans un miroir) et collective, mari et femme travaillant ensemble pour ne pas rester naturels (comparable au degré béhémati – animal), mais changer et commencer à évoluer dans les principes de la Torah, et vers une aspiration commune : la Gueoula et donc les enfants.

L'homme :

 aider sa femme avec les enfants et dans la maison, surtout les veilles de Chabbat.

 Réguler sa vie (un ordre social)

 La maison est le territoire de la femme

 Imprégner sa maison et les repas, de Torah, et rester le plus souvent …calme

 Devenir un exemple pour ses enfants à travers les Maasim Tovim

 Toujours faire passer ses besoins en dernier, en dehors de l'étude de la Torah et de l'accomplissement des Mitsvote.

La femme :

 Saisir les rouages de la vie en couple (soit, le mari doit être respecté aux yeux des enfants, de la famille et des amis)

 Respecter son mari, ce n'est pas seulement verbalement. C'est comment le recevoir à la fin de Yom Kippour. Avec les enfants sur la tête et la maison en champ de combat, ou avec une table dressée et une atmosphère de calme et joie ? Personne n'a dit que cela était facile.

 Se mettre au niveau de son mari et donc étudier la Torah. Dans le cas contraire, le pousser à étudier. La maison doit être un petit Bet Hamikdach. Le mari ne doit pas être forcé de sortir pour étudier la Torah !

 Ne pas mettre au défi son mari et surtout ne pas l'accabler de problème qu'on peut toute seule régler. Lui donner le maximum de temps pour accomplir Mitsvote et Torah.

 Se réjouir de chaque minute de sa vie et s'oublier pour s'occuper de (et non servir !) ses enfants.

 Se méfier comme de la peste des conseils et critiques (constructifs surtout!) des amies (évidemment les amis masculins pour une femme sont un terrain miné, comme on le sait) qui vous connaissent et veulent vous aider (Rabaniotes inclues si elles sont contre le mari).

 Comprendre les bases élémentaires de la Halah'a et de la foi, car sans cela, la vie conjugale risque d'être une grande jurisprudence (on ne sait pas quoi faire quoi dire et quand. On devient complètement imprévisible et donc instable. Une mère et une épouse instable, provoque un désastre total et une maison de disputes continues.)

Evidemment, les cas de viol marital, inceste, et pédophilie, ne rentre pas dans le cadre des violences conjugales verbales ou physiques, qui sont graves, mais beaucoup plus facilement gérable et solutionnables que les sujets dramatiques cités plus hauts.

Après avoir lu ces passages sur la Téchouva, ma propre femme s'insurgea et me rétorqua : il n'y a que les femmes qui doivent faire Téchouva ?

Sûrement pas.

La réponse est simple. La femme est astreinte à étudier au moins les lois de Chabbat (et Fêtes), de Cacheroute (et comment diriger la maison) et de pureté familiale. Ainsi, que les fondements élémentaires de la Torah, pour qu'elle puisse éduquer ses enfants dans la voie de la Torah. Voilà.

Ah, les hommes ?

Et bien, ils doivent étudier toute leur vie toute la Torah, ainsi que le Choulh'ane Arouh' et des centaines d'autres livres. La Téchouva n'est donc pas la même.

Chercher l'égalité entre les hommes et les femmes, c'est admettre que chacun peut faire le travail de l'autre.

Un homme peut-il enfanter ? Une fille peut-elle passer la Brit-Mila ? A chacun son rôle qu'Hachem a défini.

Date de dernière mise à jour : 02/07/2021

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