Le Jugement des Morts. (מנחת יהודה)
Ephraim fils d'Esther était mort à l'âge de 40 ans, célibataire. Il habitait alors à Bagdad. Sa réincarnation était due à la faute suivante :
Son métier était anetier, transporter les marchandises de villages en villages. Une fois, il conduisit une femme allant se recueillir sur la tombe du Prophète Yéh'ézkiel, accompagnés de plusieurs caravanes. Il prit la dernière place, et bifurqua vers un autre chemin. Il menaça de tuer la femme si elle criait, et la viola. Celle-ci, une Echéte H'ayil revenant chez elle, s'interdit à son mari et divorça. Une autre fois, se trouvant seul en chemin en plein désert, il se lia à son ânesse. Un chabbat, il se lia à un homme dans un des jardins du village Bakouba. Plus tard, il se disputa contre des anetiers arabes sur la marchandise. Ces derniers lui tendirent dans les bois une embuscade et le tuèrent. Ils enterrèrent sa dépouille en dehors de la ville, en ne laissant aucune trace de la tombe. Ils ne touchèrent même pas à la marchandise ni aux bêtes. Son frère Chaoul découvrit les ânes qu'il prit et s'en alla ne rendant aucune marchandise aux différents propriétaires. Chaoul ne chercha pas après le corps de son frère, prit toutes les affaires et l'argent du disparu, et ne rendit aucun honneur à son frère ni aucune prière que les proches ont l'habitude de faire durant l'année. A cause de cela, Ephraïm provoqua des souffrances à son frère Chaoul, qui perdit tout son argent, et mourut d'une maladie grave.
Là où fut enterré Ephraïm, résidaient aussi d'autres corps de juifs. Cela faisait alors 17 ans.
Non seulement il ne pensa jamais à faire Téchouva, mais de plus, lors de son meurtre, par peur, il ne pu ni même essayé. Il ne mit les Téfiline que trois fois dans sa vie. Il ne priait guère si ce n'est lors de Yom Kippour. Cela fait aujourd'hui (1911) prés de 450 ans que je suis mort et que je subits divers guilgoulim et diverses punitions.
A ma mort, vinrent à moi 35 Anges Terribles, qui me frappaient chaque jour durant 15 heures. Les 9 heures restante du jour, ils m'emmenaient dans un désert, rempli de serpents et scorpions, qui me piquaient et mangeaient ma chaire. Juste après on me faisait revivre. Cela dura 4 ans. On me jugea alors à subir le Guéhinom 15 heures par jour. Le reste de la journée, on me descendait dans un puit profond obscure.
Le décalage entre un récit pareil et la réalité que nous vivons aujourd'hui et le pur produit de notre imagination. Comment croire d'un côté, que le miracle des Dix plaies et de la Sortie d'egypte, sont vrais, alors que nous en sommes encore à douter de la Volonté Divine. Tout est compté. La seule chose qui peut aujourd'hui sauver les juifs, est de reconnaître l'aspect divin de notre histoire, mais surtout, prendre sur soi, que le Peuple juif est un Peuple de Tsadikim, qu'il soit avec un chapeau noir ou un M16. Ce n'est pas un appel du cœur. C'est une réalité qui nous sauvera. Car tant que le juif croit pouvoir vivre à sa guise, sans s'occuper de son frère, alors un souffrira pour l'autre. On peut malheureusement aujourd'hui être malade sans que le voisin d'à côté le sache. C'est cela, Amalek.
Il n'ait rien de plus navrant que d'entendre des disputes pendant ces jours si importants. Mais ce ne sont pas n'importe quelles disputes !!
Il s'agit de certaines factions vieillissantes, assez folkloriques, qui pensent détenir le Panthéon de la connaissance religieuse. Ces autodidactes, forts sympathiques, ont du reste, la maladroitesse ces jours-ci, de relever des erreurs dans les mélodies,ou les coutumes qu'ils ne connaissent pas. Du calme.
Le principal est de comprendre ce que l'on dit. Non de s'attacher à des formes grammaticales et poétiques, alors que le sens est incompris. Il est idiot de provoquer une polémique, voir certaines fois, une rixe, alors que le principe de la Téchouva est Yichtok Véyidom, qu'il se taise et qu'il rougisse de honte !
Un peu de fraternité ne ferait de mal à personne en ce moment.