suite à la convertion de Gad elmaleh et de Elie Semoun
Au sujet de l'église des bernardins à laquelle s'est rattachée Gad Elmaleh qui suivent donc l'abbé Bernard de Clairvaux
En un temps où les juifs d’Europe furent violemment
attaqués, il n’est pas sans intérêt d’examiner ce que furent les
positions de saint Bernard de Clairvaux, à qui échut le soin d’appeler
à une croisade qui scella le destin de bon nombre d’entre eux,
Le schisme qui, depuis la mi-février 1130, déchire l’Église, a
donné à Bernard, abbé de Clairvaux depuis quinze ans et dont
l’autorité est devenue considérable, l’occasion d’émettre une
opinion. Son soutien inconditionnel à la cause de l’un des deux
papes, Innocent II, vite réfugié en France, le précipite dans une
opposition impitoyable à son compétiteur : Anaclet, « le pape de
Rome ».
Anaclet II, un pape d’origine juive
Les deux papes ont été aussi mal élus l’un que l’autre, mais
le cardinal Pierre Pierleoni, Romain de pure souche, avait eu pour
bisaïeul un homme d’affaires juif installé dans l’île Tibérine qui s’était
converti au catholicisme, avant le milieu du XIe
siècle, sous le nom de Benedetto. Lequel,
« homme fastueux et négociant renommé », avait
contracté une union qui le faisait entrer dans
l’aristocratie et rendu à la papauté d’immenses
services. Leone avait poursuivi la tradition
familiale et porté le titre de consul des Romains. Il
était mort en 1128. On l’avait inhumé dans le cloître
de Saint-Paul-hors-les-Murs.
C’était à l’évidence de l’histoire ancienne. Les
Pierleoni étaient dûment catholiques et l’avaient
amplement démontré en donnant plusieurs des
leurs à l’Église. Il n’empêche qu’Anaclet II, « pape
indigne » est abreuvé par un flot d’injures : Pierre
le Vénérable, abbé de Cluny, lui reproche pêle-
mêle d’être « ambitieux, cupide, sacrilège,
simoniaque, parjure » et Bernard de Clairvaux y
ajoute la tare de ses lointaines origines. En 1135,
dans une lettre à l’empereur Lothaire III, il
considère comme « une injure faite au Christ que
la race juive (Iudaïcam sobolem) puisse occuper le
siège de saint Pierre. »
http://lavie-enchampagne.com/pdf/numero42/page50-aube.pdf
Une autre perle de Bernard, nouvelle famille de Gad elmaleh :
2/ Documents-sources : L'exigence du malicide
Doc. 1 : Tuer tous les infidèles
Pour les chevaliers du Christ, au contraire, c'est en toute sécurité qu'ils combattent pour leur
Seigneur, sans avoir à craindre de pécher en tuant leurs adversaires, ni de périr, s'ils se font tuer eux-
mêmes. Que la mort soit subie, qu'elle soit donnée, c'est toujours une mort pour le Christ : elle n'a
rien de criminel, elle est très glorieuse. Dans un cas, c'est pour servir le Christ ; dans l'autre, elle
permet de gagner le Christ lui-même : celui-ci permet en effet que, pour le venger, on tue un
ennemi, et il se donne lui-même plus volontiers encore au chevalier pour le consoler. Ainsi, disais-
je, le chevalier du Christ donne-t-il la mort sans rien redouter ; mais il meurt avec plus de sécurité
encore : c'est lui qui bénéficie de sa propre mort, le Christ de la mort qu'il donne.
Car ce n'est pas sans raison qu'il porte l'épée : il est l'exécuteur de la volonté divine, que ce soit pour
châtier les malfaiteurs ou pour glorifier les bons. Quand il met à mort un malfaiteur, il n'est pas un
homicide, mais, si j'ose dire, un malicide. Il venge le Christ de ceux qui font le mal ; il défend les
chrétiens. S'il est tué lui-même, il ne périt pas : il parvient à son but. La mort qu'il inflige est au
profit du Christ ; celle qu'il reçoit, au sien propre. (...)
Pourtant, il ne convient pas de tuer les païens si l'on peut trouver un autre moyen de les empêcher
de harceler ou d'opprimer les fidèles. Mais, pour le moment, il vaut mieux que les païens soient
tués, plutôt que de laisser la menace que représentent les pécheurs suspendus au-dessus de la tête
des justes, de peur de voir les justes se laisser entraîner à commettre l'iniquité.
Bernard de Clairvaux, Liber ad milites de laude novae militiae, 1129
wikipédia:
En 1129, il participe au concile de Troyes, convoqué par le pape Honorius II et présidé par Matthieu d'Albano, légat du pape. Bernard est nommé secrétaire du concile, mais en même temps il est contesté par une partie du clergé, qui pense que Bernard, simple moine, se mêle de choses qui ne le regardent pas. Il finit par se disculper. C'est lors de ce concile que Bernard fait reconnaître les statuts de la milice du Temple, les Templiers, dont il a grandement influencé la rédaction.
L'existence d'un ordre de moines appelés à manier l'épée et à verser le sang était, selon Jean Flori, une « monstruosité doctrinale » que Bernard de Clairvaux réussit à faire accepter par le concile. Ce qui officialisa l'intégration définitive, dans la doctrine de l'Église romaine, de la notion de guerre sainte.
Merci bernardo - lui qui a été officiellement responsable de la seconde croisade ... mais pour Gad Elmaleh, ce n'est pas bien grave, puiqu'il s'est délaissé de toute mémoire et tradition juive.
pour finir : texte de wikipedia au sujet de cet abbé bernard de clairvaux:
Il est aussi porté par un amour fervent envers Dieu et la Vierge, pour qui il a une dévotion particulière. Toutes les églises cisterciennes sont dédiées à la Vierge et Bernard cherche à développer le culte marial dans tout l'Occident. Il est parfois présenté sur des tableaux avec la Vierge qui presse son sein découvert et envoie une goutte ou un jet de son lait à l'abbé, épisode à la suite duquel il devient « l'orateur de Marie mère (miracle de la Lactation de saint Bernard). Il prône une religion faite d'élan du cœur plus que de comptabilité des actions bonnes ou mauvaises.
N'est-il pas bizarre que Gad Elmaleh se reconnaisse dans l'ordre des bernardins, lorsqu'on constate la dévotion, malsaine, de cet abbé pour la vierge mariée ?